Après avoir été transportée par une vague d’enthousiasme à l’idée d’écrire avec James un guide sur les « 111 musées à Paris à ne pas manquer », le moment était venu de commencer à travailler. La première étape cruciale fut de lister ces 111 musées et de rédiger un synopsis pour chacun. Au départ, j’avais des doutes sur leur nombre réel. Pourtant, à notre grande surprise, nous en connaissions déjà environ 80. La quête des trente restants nous a embarqués dans une aventure inattendue, mêlant recherches sur internet, consultations de magazines d’art et flâneries enrichissantes dans les rues de Paris.

C’est au détour de ces promenades que j’ai fait deux découvertes étonnantes. Imaginez ma surprise en passant devant une façade des plus ordinaires, déjà croisée mille fois lors de mes balades avec mon chien, et que je n’avais jamais vraiment remarquée. Poussée par la curiosité, j’ai franchi son seuil pour me retrouver au Musée des Langues Mundolingua, face à un univers inattendu.

Ce lieu est dédié à l’étude des langues, explorant la phonologie, la sémantique, la lexicologie et bien plus encore. C’est une immersion dans l’histoire et la diversité linguistique, révélant les dialectes et les langues du monde entier, retraçant ainsi le voyage fascinant de l’histoire humaine.

Une autre trouvaille m’attendait dans le XVIIème arrondissement. Lors de ma visite au Musée Jean Jacques Henner, niché dans le quartier de la Plaine Monceau. Prisé au 19e siècle, il s’est révélé être un sanctuaire pour les écrivains, les penseurs et les artistes, parmi lesquels Sarah Bernhardt, brillant de mille feux. Cette artiste française d’exception, surnommée “la voix d’or” par Victor Hugo, fut couronnée reine de la Belle Époque et devint la première superstar internationale. Elle fit de la Plaine Monceau son foyer, attirant les célébrités les plus éminentes de l’époque, transformant ainsi le quartier en l’épicentre du chic parisien.

C’est sur les recommandations de la directrice de ce musée que j’ai découvert une merveille architecturale. Se dressant majestueusement le long d’une avenue, ce palais extravagant de style néo-renaissance été érigé à l’initiative du collectionneur d’art millionnaire, Émile Gaillard. Ce bâtiment énigmatique s’est révélé être le Musée de l’Économie, désormais propriété de la Banque de France – un choix thématique pour le moins surprenant, mais qui révèle un lieu d’une richesse inattendue, assurément à visiter.

James et moi avons ainsi déniché de nombreux autres trésors méconnus, tels que le Musée des Papillons, le Musée des Luminaires Anciens, le Musée du Fumeur et bien plus encore.

Avec quelque 130 musées à Paris, notre sélection pour le guide s’annonçait riche. Il nous fallait choisir ceux qui allaient y figurer. Après avoir affiné notre sélection, nous l’avons soumise à notre éditeur, Emons Verlag, qui l’a validée sans hésiter. Je pensais que cette liste une fois faite était définitive. Grande fut ma surprise lorsque j’ai découvert l’évolution constante des musées parisiens, entre rénovations et fermetures, il nous fallait une vigilance de tous les instants. Notre éditeur a opté pour une impression en petites séries, assurant ainsi à notre guide une actualité et une précision sans faille.

Dans mon prochain article, je révélerai comment James et moi avons décidé de travailler, qui s’est occupé de quels musées… J’ai hâte de partager ce processus qui a conduit à des découvertes et des histoires surprenantes.

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